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Courses camarguaises

Dans la course camarguaise, contrairement à la corrida, les taureaux ne sont ni blessés ni mis à mort. Au contraire, les meilleurs d’entre eux sont retirés des arènes pour finir leur vie paisiblement dans les prairies de la manade dont ils font partie. Certains ont même par la suite des statues ou des tombeaux qui leurs sont érigés.

Pour ma part, j’ai découvert ces traditions camarguaises lors des Rencontres de la photographie d’Arles, en assistant par hasard une bandido.

(Abrivado et Bandido : Ces deux événements précèdent et suivent souvent les courses. L'abrivado consiste à amener les taureaux des pâturages jusqu'aux arènes, escortés par les gardians à cheval. La bandido est le retour des taureaux après la course)

Les courses camarguaises sont une tradition bien vivante et emblématique de la région. Elles reflètent le lien profond entre les habitants et leur environnement, notamment les taureaux et chevaux de Camargue. Depuis des siècles (la première évocation écrite connue date du XVIe siècle en Arles), ces spectacles honorent la bravoure du taureau camarguais tout en mettant en lumière l'agilité des raseteurs. Elles sont aussi au cœur des fêtes locales, renforçant la cohésion sociale et l'identité culturelle de toute une région. En valorisant le respect de l'animal, elles incarnent les valeurs et le patrimoine vivant camarguais, perpétués de génération en génération.

 

Ces photographies ont été réalisées lors de courses camarguaises organisées pour les 10 ans du trophée des 3M, dans les arènes San Juan de Lunel.

Le spectacle est bien entendu dans l'arène, mais laissez votre regard parcourir ses abords et les tribunes, vous ne serez pas déçus ...

 

 

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